[ZARAF]

Lundi, 1 juin 2009

[ZzzaraF]

zaraf

[Définition/projet]

Définition de Zaraf: mot invariable qui provient de l’argot contemporain. Son origine étymologique vient de la langue kabyle qui signifie « colère » soit « zâaf » en arabe.

Synonymes : énervé ; exaspéré ; irrité ; venèr

1. fatigué, cassé.

2. s’être fait zaraf: s’être fait engueuler, déchirer.

Exemple : Il m’a trop zaraf ! Je suis trop zaraf !

3. dégoûté de manière énervé contre quelqu’un ou quelque chose mais ce mot exprime surtout un ral le bol de la socièté d’aujourd’hui. Exemple: Un PV rend ZARAF. Se prendre la tête sur son Wordpress. En colère contre quelqu’un, contre un événement qui vient de se passer.

Dans l’incapacité individuelle à agir sur des forces qui nous dépassent. Il se peut qu’un « djeuns » du Nord se mette à dire ça : « V’la comme j’suis zaraf, j’me suis fait zdammer mon tricycle à faches-thu. »

Traduction en allemand : aufgeregt ou zarafich ; en anglais : irritated ou zarafed et espagnol : irritado ou zarafo

Ajoutez un simple F à la fin de la marque de vêtement ZARA est une proposition de détournement d’enseignes commerciales. ZARAF apparaît alors comme un slogan de contestation vis-à-vis des marques, de la mode, de la publicité, de la consommation…et de tous les autres domaines.

N’étant ni arabe, ni résident en banlieue, et ne pratiquant pas le graffiti, ce mot argotique se veut réactionnaire pas son sens donné ici ; tout en choisissant les mêmes codes typographiques.

Pour illustrer ce propos, cela ne rend t-il pas ZARAF de voir l’écart de plus en plus disparités entre les riches et pauvres ? Oui, RaggaSonic avait raison … Les Riches sont de plus en riches et les pauvres sont de plus en pauvres, l’INSEE confirme cette remarque dans l’un de ces articles d’un de leurs derniers sondages paru dans Libération au mois de mai 2009.

On peut dire que ZARAF est donc un mot symbolique.

[ActivistRemix]

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[Remix : partie vidéo]

Cette vidéo est l’assemblage d’un ensemble d’images téléchargées sur You Tube et autres sites  spécialisés dans la diffusion d’information et de vidéo. A partir de plusieurs extraits d’images d’actualitées, vues à la télévision ou sur Internet nous avons construit une vidéo remix d’une durée de deux minutes afin de mettre en avant les contenus de ces deux supports médiatiques. Nous avons sélectionnées les vidéos vues et utilisées dans notre quotidien telles que des images de discours politiques, de célébritées, de catastrophes, de jeux, de parodies… En orientant ce remix vidéo vers  un point de vue varié et divers, les images se positionnent  sur la musique comme une cascade d’actualitée, celles-ci se propageant sur le Web 2.0 par l’intermédiaire des médias et des internautes. Merci à Flash pour son serveur vidéo.

La politique et l’activisme ne sont rien sans les médias. Nous utilisons et consommons en masse sans limites  ce flot d’image provenant du monde entier. Dans une société, ou les médias présents mais plus seuls, on parle de  “dictature médiatique” n’est- ce pas sans danger pour  la génération actuelle? Si, l’on rapporte cela au faible flux hertzien que tous de notre génération connaissons comme la télévision. Aujourd’hui il semble que la population soit influencées par ces images médiatiques. Ces interactions, aussi, construisent et déconstruisent une potentielle popularité élue par l’internaute et la masse qu’il représente. Le pouvoir est donné à chacun de se rendre visible aux yeux du monde souvent par le biais d’Internet. Internaute : citoyen, individu, libre d’ utilisé un réseau de réseaux (www), afin  d’échanger des savoirs-faire et d’en créer de nouveaux.  Malgré tout  c’est comme la musique, on conçoit un document comme un chanteur crée une chanson et donc on devient le créateur tel un artiste devant son œuvre. Au final les choix, souvent filtrés par nos goûts, se portent vers tel s types ou autres vidéos comme pour la musique.
Facile de voir au travers d’outils Internet Web 2.0 tels que les CMS, les sites et  les serveurs vidéos que la tendance est pour le moins revendicatrice, souvent en phase avec l’esprit de publier une vidéo sur Internet. Parce qu’on veut se donner, se faire voir, simplement avec ces outils qui en donnent le moyen, tandis que d’autres pourraient s’en servir pour surveiller ? On ajoute à notre panel cette multitude d’application plus funs les unes que les autres. (Son mur Facebook) tout en diffusant notre vie publiquement à qui veut le voir. On peut finalement dire que l’Internet renforcé par les armes qu’apportent le Web 2.0 devient  une source information au « vieux » relais médiatique (la télévision) ainsi qu’au monde entier au même moment. Les médias avaient un pas d’avance jusqu’à aujourd’hui, ou l’information circulant par l’Internet qui peut arriver chez nous avant qu’elle ne soit diffusée sur tous les  relais de communication ancien et  actuel. Les médias semblent réagir à une forme d’individualisme et finissent par proposer un contenu conditionné, formaté, voir dicté, en créant une norme universelle en faisant comme si l’Internet n’existait pas. Personne ne l’a vu ? Zaraf propose de s’arrêter, pour analyser l’évolution du pouvoir des médias, ses effets sur l’actualité et l’accueil du nouveau venu dans le monde de l’information : l’internaute. Le titre de ce remix serait : « Souriez » il sous-entend « Souriez, vous vous filmez ».

[Remix : partie sonore]

http://www.myspace.com/propain10
Pro-Pain est un groupe de métalcore américain. Le titre “UnAmerican” provient de leur album « Prophet of Doom », extrait d’un Live vidéo. La durée du titre neuf minutes,  a été coupée pour garder la composition du refrain, du couplet et du pont pour accentuée à l’écoute les variances de rythmes. Cette musique donne la cadence d’une marche massive, hard et perpétuelle. La vitesse des rifts, entraînantes fait ressentir le contenu des images accumulées de manière stroboscopique, voir subliminales. Ce même paramètre  peut renvoyer au débit de vitesse du téléchargement d’un serveur. La rigueur de ce style  interprété par cette formation renvoie la sensation d’une lourde inertie de  rouage visiblement difficile à stopper tel un enchaînement médiatique, une rumeur, une mode.